Douleur de COUDE : TENNIS ELBOW ?
DOULEUR DE poignet : Pouteau Colle ?

La Prévention des Blessures au Tennis

Sans une bonne préparation, le tennis peut engendrer de nombreuses blessures, parfois longues et douloureuses : déchirures, tennis elbow (épicondylite), entorses, élongations musculaires…
Alors, comment éviter de se blesser au tennis ? Quel traitement de l’épicondylite?
Voici quelques recommandations pour vous permettre de jouer en toute sécurité !

Faites un bon Échauffement pour Prévenir des Blessures

La première règle pour limiter les risques de blessures au tennis est de réaliser un bon échauffement, comme pour tous les sports !
À raison de 10 ou 15 minutes avant chaque match, cette préparation physique est primordiale pour éviter les blessures.
Pensez à échauffer vos jambes, mais aussi vos bras avec quelques mouvements de rotations.

Choisissez minutieusement votre matériel pour éviter les blessures

Le choix de votre matériel de tennis a un impact direct sur votre condition physique.
Tout d’abord, veuillez choisir une raquette adaptée. Pour ce faire, faites attention à plusieurs critères : poids de la raquette, taille du manche, état du cordage…
De plus, le choix de vos chaussures pour jouer au tennis ne doit surtout pas être négligé ! Pour limiter le risque de blessures, privilégiez des baskets spécifiques de qualité. Faites particulièrement attention à l’amorti de celles-ci.
Enfin, sachez qu’il existe des équipements de protection spéciaux pour protéger votre corps (chevilles, genoux, coudes…)

Jouez au Tennis dans de bonnes conditions pour Limiter les blessures

De nombreuses blessures de tennis surviennent à cause de votre environnement. Pour éviter ces petits accidents :

  • Jouez dans de bonnes conditions météorologiques ou adaptez votre échauffement en fonction de celles-ci !
  • Prenez soin de votre environnement en désencombrant le terrain des balles de tennis.
  • Préférez des terrains en bon état.

Prenez garde à votre technique de jeu pour la Prévention des Blessures

Jouer au tennis avec une mauvaise technique peut s’avérer dangereux.
Si vous êtes débutant, prenez des cours pour apprendre les techniques de base, essentielles à un bon jeu.
Un entraîneur vous apprendra entre autres à réaliser de bons déplacements et à faire attention à votre gestuelle pour les frappes (force, amplitude…)

Faites des pauses pour une bonne Prévention !

Vous vous sentez fatigué ? Faites une pause. Même les professionnels en font régulièrement pendant leur match ou leurs exercices, alors ne vous en privez surtout pas !
Il est important d’écouter votre corps. Si ce dernier vous dit « stop », arrêtez-vous et profitez-en pour vous hydrater. Cela est essentiel pour jouer dans de bonnes conditions physiques. En plus, vous éviterez les crampes – le pire ennemi des sportifs !

La Récupération au Tennis

Après avoir joué au tennis, ne négligez surtout pas la phase de récupération.
Indispensable au bien-être de votre corps, voici tous nos conseils pour réaliser une récupération digne de ce nom !

Hydratez-vous après un match de tennis

L’hydratation est fondamentale pour tous les sportifs, amateurs comme professionnels !
Alors, buvez de l’eau dès la fin de votre match ou de votre entraînement.

Étirez-vous pour une bonne Récupération au Tennis

Réaliser des étirements après un cours de tennis permet de récupérer rapidement.
Attention, ces exercices d’étirement doivent être pratiqués tout en douceur, avec un bon travail de respiration, et pendant quelques minutes seulement.

Réalisez une Récupération Active

Pour les plus courageux d’entre vous, la récupération active est reconnue pour ses multiples bienfaits.
Vous souhaitez tenter l’expérience ? Faites simplement un petit footing de 10 à 15 après votre match. Pour que cette récupération soit efficace, courez à faible allure.

Prenez une douche froide pour Récupérer au Tennis

Après vos efforts intensifs, prendre une douche froide permet à votre corps de récupérer plus facilement.
Alors, pensez-y si vous n’êtes pas frileux !

Dormez pour une meilleure Récupération

Évitez d’arriver fatigué avant un match ou un entraînement de tennis. En effet, non seulement vous accentuez vos risques de blessures, mais en plus vous ne serez pas performant.
Dormez près de 8 heures par jour pour un sommeil récupérateur idéal.
Vous savez maintenant tout pour réaliser une bonne préparation et une bonne récupération après un cours ou un match de tennis ! Si vous souffrez de douleurs particulières, il ne vous reste plus qu’à consulter un ostéopathe compétent et un kiné compétent !

 Les diagnostics d’une lésion traumatique du poignet et le stade de gravité sont difficiles. Il ne faut pas se contenter d’un diagnostic « facile » d’entorse du poignet Si le diagnostic est précis et rapide, alors le poignet consolide bien et sans séquelles. Une intervention chirurgicale inadaptée ou retardée, l’immobilisation insuffisante ou inadaptée, voire l’absence d’immobilisation, une rééducation inadaptée, mal conduite, pas prescrite, conduisent à des erreurs dramatiques pour le pronostic du poignet.

  • pathologies directes sur le poignet comme une chute lors d’un sport ou une chute de sa hauteur ont des répercussions au coude, à l’épaule et à la main.
  • pathologies et retentissements fonctionnels à court, moyen et long terme
  • Le poignet est au service de la main
  • RAPPELS ANATOMIQUES

 
  • 2 os de l’avant bra
  • 8 os du carpe en 2 rangées
  • articulation radio-ulnaire inférieure
  • articulation radio carpienne
  • 2 capsules
  • disque articulaire
  • ligaments palmaires plus forts
  • ligne bi-styloïdienne de Laugier
  • 15° en dehors
 

RAPPELS ANATOMIQUES

 
  • aucune insertion musculaire sur le carpe à part le FUC sur le pisiforme et l’uncus de l’hamatum: insertions sur les métacarpiens
  • artère radiale juste en dehors du FRC
  • Long palmaire absent chez 10% des individus (utilisé pour les greffes et transferts tendineux)
  • FUC : le plus puissant des fléchisseurs du poignet
  • LERC : utilisé dans les transferts tendineux
  • Long abducteur du I : tendinopathie de De Quervain
 

Radius

 
  • extrémité inférieure large
  • le plus souvent fracturé au poignet
  • il tourne autour de l’ulna pour la pronation supination
  • il existe une grande diversité des fractures du radius
 

Ulna

 
  • extrémité inférieure grêle
  • 2 surfaces articulaire: l’une arrondie en rapport avec le radius, l’autre inférieure en rapport avec le disque articulaire
  • styloïde ulnaire
 

Scaphoïde

 
  • “en forme de barque”
  • 80% de sa surface est articulaire sauf le ⅓ moyen
  • plancher de la tabatière anatomique
  • vascularisation par une branche de l’artère radiale à partir de la partie inférieure, et il n’y a pas d’anastomose entre ses 2 apports: donc la partie proximale est menacée par la nécrose
  • le plus fracturé 80% des fractures du carpe
  • articulé avec le radius, lunatum, trapèze, trapézoïde, capitatum
 

Lunatum

 
  • “en forme de lune”
  • le plus instable, menacé de luxations ou subluxations qui passent souvent inaperçues. Diagnostic parfois des années après à l’occasion d’une autre lésion ou de découverte fortuite
  • presque entièrement recouvert de cartilage
  • la vascularisation du lunatum est palmaire par 2 petits orifices. Fracture palmaire = chirurgie. Fracture dorsale traitée fonctionnellement
  • menacé de nécrose = maladie de Kienböch
  • articulé avec le radius, le scaphoïde, disque articulaire, capitatum, triquetrum
 

Triquetrum

 
  • “en forme de pyramide”,
  • le plus ulnaire
 

Pisiforme

 

os sésamoïde

  • il est situé dans le tendon du FUC
  • articulé avec pisiforme, hamatum, disque articulaire, lunatum
 

Trapèze

 

le plus radial

  • articulé avec M1 (surface en selle) et M2, et trapézoïde
 

Trapézoïde

 
  • en forme de coin, comme une clé de voûte dans le carpe
  • articulaire partout sauf face antérieure et postérieure
  • articulé avec capitatum, scaphoïde, trapèze et M2
 

Capitatum

 
  • le plus volumineux des os du carpe
  • articulaire partout sauf face antérieure et postérieure
  • articulé avec le lunatum, scaphoïde, trapézoïde, M2, M3, M4
 

Hamatum

 
  • présente un uncus
  • articulé avec le triquetrum, lunatum (pas toujours), capitatum, M4, M5
    Canal carpien: limité par le rétinaculum des muscles fléchisseurs et les os du
    carpe (scaphoïde, lunatum, triquetrum, hamatum) et contient les tendons
    fléchisseurs et le nerf médian = syndrome du canal carpien
    Canal ulnaire: limité par le lig antérieur du carpe, le RMF, l’uncus de l’hamatum et
    le pisiforme. Contient: artère, veine et nerf ulnaire = syndrome de Guyon
 

Tabatière anatomique

 
  • limité par les tendons du long et court extenseur du pouce et le scaphoïde.
    Contient artère radiale et LERC et CERC.
  • palpation du scaphoïde
 

RAPPELS BIOMÉCANIQUES

 
  • la vocation fonctionnelle du poignet est la stabilité.
  • stabilité > mobilité
  • radio-carpienne: 3 degrés de liberté même si les rotations sont très faibles (type ellipsoïde)
  • flexion: 80°
  • extension: 45°/ 90°
  • IR: 20°
  • IU: 50°
  • stabilité essentiellement capsulo ligamentaire
 

PATHOLOGIES TRAUMATIQUES

 
  • Fractures des 2 os de l’avant bras
  • Fracture de l’extrémité inférieure de l’avant bras. Extra articulaire = Fracture de
    Pouteau Colles
  • associée à l’arrachement de la styloïde ulnaire = fracture de Gérard Marchand
  • déplacement antérieur = Goyrand Smith
 

PATHOLOGIES TRAUMATIQUES

 

Fractures des os du carpe: toujours articulaires donc lésions importantes
associées avec des complications. Diagnostic tardif entre 4,5 et 8,8 mois
Fracture de l’uncus de l’hamatum:

  • 3% des fractures du massif carpien
  • mécanisme en extension lors d’une chute
  • choc direct (outil, raquette, club de golf)
  • diagnostic évoqué à l’interrogatoire, palpation uncus reproduit la douleur
  • compression axiale de M4 et M5 = douleur
  • meilleur examen = scanner
  • TTT : plâtre ABP 45 j. Risque de pseudarthrose en cas de diagnostic retardé
 

Fracture du trapèze

 
  • Exceptionnelle : 3%
  • chute sur la paume avec poignet en extension
  • arrachement de la crête du trapèze
  • diagnostic par la palpation de la crête
  • diagnostic par la Rx très difficile car nécessite une incidence en extension donc scanner ++++
  • TTT par plâtre ABP jusqu’à consolidation radiologique
  • attention car cette fracture peut entraîner une ténosynovite du FRC (chirurgie)
 

Fractures du triquétrum

 
  • fracture arrachement par tension du lig radiotriquetrum
  • 11% des fractures du carpe
  • mécanisme en hyperextension inclinaison ulnaire ou hyperflexion et inclinaison radiale
  • Rx peu évocatrice donc scanner +++
  • TTT par plâtre ABP 30 à 45 J jusqu’à la consolidation radiologique
 

Fracture du lunatum

 
  • fracture arrachement du bord postérieur du lunatum
  • 4% des fractures du carpe
  • lunatum ostéophytique = risque majoré de fracture
  • diagnostic : interrogatoire, palpation, Rx (difficile), scanner +++
  • TTT: plâtre ABP 6 à 8 semaines ou broches vissées si gros fragments
  • risque de pseudarthrose et de nécrose
 

Fracture du capitatum

 
  • fracture lors de chute de sa hauteur
  • 2% des fractures du carpe
  • là encore symptomatologie extrêmement réduite: discret oedème, limitations de mobilité, douleur à la compression de M3
  • bilan RX face et profil très décevant
  • scanner +++
  • TTT: plâtre ABP 45 j à 3 mois
 

PATHOLOGIES TENDINEUSES

 

Maladie de De Quervain

 
  • tendinopathie et ténosynovite sténosante des muscles long abducteur du pouce et court extenseur du pouce.
  • Maladie de surmenage.
  • test de Fikelstein: pouce dans la paume et inclinaison ulnaire
  • Ténosynovites des extenseurs / fléchisseurs
  • Syndrome de l’aï crépitant : conflit entre les gaines des tendons au ⅓ distale du radius
 

PATHOLOGIES LIGAMENTAIRES

 

Lésion lunotriquétrale

 
  • chute poignet en extension
  • clinique extrêmement réduite: douleur, discret oedème
  • signe de Reagan: ballotement lunotriquétral
  • Radio statique et dynamique très souvent inutile
  • diagnostic par arthroscanner ou arthroscopie
  • incidence MK: instabilité lunotriquétrale, douleurs, perte de stabilité du poignet et perte des fonctions de la main
 

Lésion scapholunaire

 
  • sérieuse et grave
  • traumatismes violents
  • palpation bord postérieur sous le radius très douloureux
  • pas d’écart entre le scaphoïde et le lunatum physiologiquement
  • Radio et scanner élimine la fracture, arthroscanner et arthroscopie font le diagnostic
  • mal traité cela conduit au SLAC (Scapho Lunate Advanced Collapse) et arthrose
  • signe de Watson: passer de la flexion palmaire + IU à la flexion dorsale + IR = ressaut scaphoïde typique
 

Lésion du disque articulaire

 
  • traumatisme violent, chute
  • clinique réduite
  • bilan radiographique sans apport réel
  • arthroscanner +++
  • Incidence MK: instabilité RUI, RC, douleurs, perte de fonctions de la main
 

PATHOLOGIES

 

Maladie de Kienböch

 
  • nécrose du lunatum
 

Kyste synovial

 
  • épanchement synovial visible en face dorsale
 

Syndrome canal carpien

 
  • compression du nerf médian dans le canal carpien
 

Syndrome canal ulnaire

 
  • compression du nerf ulnaire dans le canal ulanaire
  •  
  • EXAMEN CLINIQUE DU POIGNET
 
  • précis, minutieux, comparatif
  • anamnèse:
    mécanisme traumatique +++, zone de réception de la chute? bord ulnaire? paume? extension IU?
  • patient: sujet jeune sportif ou sujet âgé ostéoporotique (femme post ménopause)
    Tout poignet douloureux post traumatique est une fracture de scaphoïde jusqu’à preuve absolue du contraire
    poignet en dos de fourchette
  • mobilité passive
  • palpation précise de tous les repères osseux, tabatière anatomique
  • fonctions de la main: préhension, écriture
  • mode de vie du patient: activité professionnelle manuelle ou sédentaire, ordinateur
  • face à un poignet oedématié et douloureux il faut parfaitement connaitre les repères osseux et les tendons pour pouvoir palper précisément
  • 5 zones :
    zone dorsoradiale = tabatière anatomique
    zone dorsale centrale = tubercule postérieur du radius, lunatum, interligne scapholunaire, capitatum dans la fossette de la crucifixion, base de M3, en dedans le pôle supérieur du scaphoïde
  • zone dorsale ulnaire = styloïde, tête ulnaire, disque triangulaire, triquétrum, l’ hamatum, l’interligne articulaire lunotriquétral, les 4eme et 5eme articulations carpométacarpiennes, les tendons des quatrième et cinquième compartiments des extenseurs, le tendon de l’ECU.
  • Zone palmo radiale: la tubérosité du scaphoïde, le tendon du LP, le tendon du FCR, le nerf médian et l’artère radiale.
  • À la base de l’éminence thénar : la crête du trapèze, en dessous l’interligne trapézométacarpien et au-dessus,en extension du poignet, la tubérosité du scaphoïde ainsi que l’interligne scaphotrapézien.
  • Zone palmo ulnaire: le pisiforme, l’uncus hamatum, le tendon du FCU, le nerf et l’ artère ulnaires, tubercule du scaphoïde au niveau du pli de flexion proximal du poignet.
 

BILAN IMAGERIE

  • Modifier Éditeur de texte
  • Radiographies voit les grosses fractures, déplacements
  • mais…fractures occultes = 40% des fractures avec des Rx normales, découvertes tardives
  • scanner ++++ sauf si la coupe passe par le traite de fracture…
  • IRM si disponible
  • arthrsoscanner
  • arthroscopie
  • scintigraphie, si c’est pour un SDRC il faut attendre car sinon on aura une hyperfixation due à la fracture